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Une retraite bien méritée pour Nicolas Ravel

Où étiez-vous et que faisiez-vous il y a 14 ans ? Certains auront du mal à s'en souvenir, d'autres n'étaient peut-être même pas nés.
Et qui est-on à 18 ans ? De jeunes gens, pas tout à fait adultes mais plus vraiment enfants.
 
Nicolas Ravel était lui en train d'intégrer l'équipe professionnelle spinalienne, faisant sa place aux côtés d'Henrik Tojkander et du grand Stanislav "Magic" Petrik. Qui aurait cru que ce jeune homme serait toujours là, en vrai leader de vestiaire, après tant de temps ? Alors oui, Nico a passé moins de temps sur la glace que dans le bus pour faire un aller-retour jusqu'à Anglet. C'est d'autant plus remarquable qu'aujourd'hui, à l'heure où sa fin de carrière a sonné, chaque supporter de l'EHC a un petit pincement au cœur. Parce que notre numéro 39 n'est pas qu'un joueur parmi d'autres et parce que l'impact d'un joueur ne se mesure pas que sur une glace. Quiconque a déjà côtoyé l'homme pourra confirmer sa grandeur.
Nicolas Ravel est, au delà du joueur, un symbole. Le symbole que ce club sait former des jeunes pour les emmener à haut niveau. Le symbole qu'une équipe n'est pas faite que de Gretzky, son équilibre doit être assuré par des Ravel qui oeuvrent dans l'ombre. Le symbole des valeurs de l'institution EHC: humilité, travail, cohésion, esprit d'équipe.
 
Le destin de notre club ne fait que croiser celui de Nicolas. De ses premiers pas sur la glace à 4 ans à cette retraite aujourd'hui en passant par le choix de ce poste si particulier de gardien de but pour imiter son oncle mais aussi le groupe professionnel en Ligue Magnus et le titre de champion de France D3. Prenez cette première qualification en demi-finale de Ligue Magnus et cette époque série contre Chamonix en quart de finale. Qui aurait pensé que Nicolas Ravel sauverait la patrie après la suspension de Gabriel Girard ? Peut-être même pas lui-même. Qui était encore là lorsque Philippe Bozon a amené son groupe là où aucun autre spinalien n'avait jamais été en 2015 ?
 
Pour tout ce qu'il a pu apporter, pour tous les sourires communicatifs, pour son immense sens du devoir et tout simplement pour l'homme qu'il est, merci Nico. Nous savons que tu ne seras jamais très loin mais ne plus voir ton 39 jouer avec le public en fin de match, ça va nous manquer.
A bientôt.