Lorsque Sergei Khoroshun débuta en élite russe, Nicolas Ravel n'avait que 10 ans. Quand Nicolas Ravel apparu pour la première fois en senior, Sergei Khoroshun devenait titulaire en KHL.
Et si Nicolas Ravel était toujours là lorsque le fils de Sergei sera en âge d'être en équipe première ?

Cela ne paraît pas forcément si incongru tant le natif de Yekaterinburg, dans une Sibérie proche du Kazakhstan, a adopté Épinal. S'il a choisi la Cité des Images c'est bien par choix de vie, avec un projet familial. Nul doute qu'il aurait pu trouver un contrat ailleurs qu'en D2, dans une ville plus "sexy" que la paisible préfecture vosgienne. Et pourtant il a bel et bel choisi Poissompré, certainement comme dernier défi avant une retraite bien méritée. La saison dernière avait commencée très fort pour lui, auteur de grosses performances face aux cadors tourangeaux et dunkerquois et aussi en Coupe de France face à Strasbourg puis Mulhouse. Les trois mois sans matchs auront largement coupés ce très bel élan mais son expérience et son professionnalisme vont lui faire faire une très grosse préparation estivale pour revenir à son meilleur à la rentrée.

Nicolas lui n'a pas vraiment choisi Épinal. Mais il ne l'a jamais quitté. Ambianceur en chef de tous les vestiaires dans lesquels il pose un patin, il a tout connu ici et a partagé la cage avec quelques pointures: Eero Väre, Henrik Tojkander, Stanislav "Magic" Petrik, Loïc Lacasse, Andrej Hocevar, Gabriel Girard sans oublier l'inénarrable Pierre Mauffrey. Autant d'expérience et de kilomètres en bus avalés que plus aucun banc de touche de France n'a de secrets pour lui. Les mauvaises langues diront qu'il ne joue presque jamais. Les connaisseurs répondront l'importance qu'a Nicolas au sein du groupe.

Ces deux là seront à nouveau les derniers remparts de notre équipe la saison prochaine. Nous en sommes fiers et nous avons hâte de les retrouver lors de la reprise.